Notre équipe chez Shapeways a travaillé avec plus d'un million de clients pour aider à donner vie à leurs créations; Cependant, cela n'a jamais été aussi vrai – ou aussi littéral – lors de l'impression 3D du dernier travail du célèbre architecte de mode high-tech, Anouk Wipprecht. Le créateur néerlandais, toujours très engagé dans le domaine de la FashionTech (alors que les wearables et la technologie convergent), continue d'apporter un tout nouveau sens à s'habiller, avec une aide qui n'est plus nécessaire pour être « zippée '' dans le dos, mais plutôt pour obtenir tout est accroché du cuir chevelu vers le bas.
Poussant loin dans les profondeurs de la physiologie des mammifères, ainsi que de la neurotechnologie, Wipprecht a collaboré avec l'Institute for Integrated Circuits à JKU / Johannes Kepler University Linz et g.tec (une société de technologie médicale d'Autriche) pour créer une robe animatronique qui réagit aux ondes cérébrales humaines.
Le designer Anouk Wipprecht assemble la robe Pangolin à l'aide de pièces imprimées en 3D. Source de la photo: Anouk Wipprecht
«La robe est imprimée en neuf parties. En collaboration avec le collaborateur de ce projet et le spécialiste 3D Igor Knezevic de Los Angeles, nous avons travaillé sur la robe et les petits connecteurs », explique Wipprecht.
La plupart des robes de Wipprecht (rappelant la robe Spider avec une gamme de capteurs, ainsi que la robe Intimacy 2.0 qui devient plus révélatrice à mesure que le désir augmente) ont été fabriquées avec des parties supérieures imprimées en 3D. Pour sa dernière robe, la créatrice visionnaire a cherché à créer une nouvelle mode qui ne se limitait pas seulement au corps, mais suggérait également la forme compliquée d'un exosquelette avec des composants électroniques « hébergés sur les jambes imprimées en 3D de la robe ''.
La robe Pangolin assemblée avec des pièces imprimées en 3D et de l'électronique. Source de la photo: Anouk Wipprecht
«J'ai travaillé avec Anouk sur plusieurs de ses projets et c'est toujours une excellente expérience d'apprentissage», a déclaré Igor Knezevic. «La différence dans ce projet particulier est que j'ai utilisé Blender3D pour faire la conception et la modélisation de l'ensemble de la pièce, alors que dans le passé j'utilisais habituellement 3D Studio MAX.»
«Blender a beaucoup évolué ces dernières années et possède maintenant des capacités distinctives liées au flux de travail 3DP, telles que de très bonnes procédures booléennes permettant à certaines géométries avancées de pouvoir être créées en une seule pièce. Mais oui, au final, la pièce entière a été divisée en parties symétriques pour pouvoir l'intégrer dans le volume d'impression.
Un rendu 3D de la robe Pangolin. Source de la photo: Anouk Wipprecht
En fin de compte, la robe imprimée en 3D s'illumine dans un affichage de données cérébrales, dépassant les nouveautés des années 70 comme l'anneau d'humeur d'environ 86 milliards de neurones. Alors que l'électroencéphalogramme (EEG) est généralement associé à des procédures médicales complexes destinées à examiner les traumatismes crâniens ou à rechercher des troubles graves, Wipprecht nous amène ici à l'intersection des ondes cérébrales et des vêtements glamour produits via la fabrication numérique, culminant dans ce qu'elle a appelé les échelles de pangolin. Projet.
Depuis que les humains ont découvert l'idée de se couvrir de manière créative, la mode est l'un des moyens les plus élémentaires de s'exprimer. Et bien que le port de manteaux de fourrure puisse ne pas être socialement acceptable dans la plupart des cercles évolués d'aujourd'hui, avec des technologies comme l'impression 3D (et l'impression 4D dans de nombreux cas également, avec des matériaux qui s'adaptent à leur environnement ou aux besoins des utilisateurs), les concepteurs ont désormais des options illimitées pour eux. habiller tout le monde, des modèles de piste sveltes au consommateur moyen à la recherche de prix abordable, d'accessibilité et, surtout, de confort. La robe Pangolin est loin de la haute couture normale ou de tout type de vêtement, intégrant également une nouvelle version de l'EEG, qui consiste généralement en des électrodes métalliques appliquées sur le cuir chevelu dans un cadre clinique stérile.
Pièces détachées de la robe Pangolin, imprimées en 3D grâce à la technologie SLS. Source de la photo: Anouk Wipprecht
«La combinaison PA-11 PA-12 et l'impression en stéréolithographie (SLS) rendent la robe à la fois époustouflante sur le plan architectural, je pense, mais aussi aussi légère que possible», déclare Wipprecht. «En développant cette robe avec 64 actionneurs (32 servomoteurs, 32 LED), j'avais un peu peur du poids final de la robe, mais j'étais super excité une fois que j'ai intégré tous les servomoteurs et LED et fils dans les supports imprimés en 3D, que la robe a un rapport de poids très confortable – tout cela grâce à la technique SLS en combinaison PA-11 / PA-12. "
Comme le nom du projet l'indique, la robe futuriste s'inspire du petit animal que l'on trouve habituellement en Afrique ou en Asie. Le pangolin se nourrit de nourriture comme les fourmis et les termites et beaucoup peuvent être surpris d'apprendre qu'il est également l'un des mammifères les plus trafiqués, exploité pour ses écailles robustes, ses parties du corps et même sa viande – considéré comme un mets délicat dans certains des pays lointains. portée du monde. Il est également considéré comme en danger critique d'extinction à ce stade.
Avec la possibilité d'imprimer en 3D des textiles complexes et détaillés, l'un des plus grands avantages est qu'aucun animal n'est mis en danger en créant des matériaux qui imitent les merveilles de la nature. Au fil des siècles, les structures animales et les conceptions naturelles ont été à l'origine de nombreuses recherches substantielles, ainsi que du développement de matériaux complexes qui peuvent plus tard jouer un rôle essentiel dans le développement de pièces fonctionnelles. En fin de compte, bien que l'opportunité de se plonger dans la techno-mode industrielle joue évidemment un grand rôle dans le processus de conception, Wipprecht, JKU et g.tec visent à en apprendre davantage sur la manière dont le cerveau envoie des signaux au corps humain.
La robe Pangolin avec des lumières LED. Source de la photo: Anouk Wipprecht
La science, l'art, la technologie et la mode sont fusionnés dans une combinaison certainement jamais vue (ou portée) auparavant, Wipprecht s'inspirant de l'inspiration des échelles inhabituelles pour créer des capteurs EEG modernes et mobiles suffisamment rationalisés pour être portés par l'homme en dehors de l'hôpital, permettant ondes cérébrales à enregistrer et à étudier.
Wipprecht continue de révéler la magie de l'impression 3D, ainsi que la liberté – et la science – d'expression émergeant de la mode moderne. Tout au long de la dernière décennie en particulier, les nouvelles technologies ont permis aux artistes et aux créateurs de mode de travailler à partir d'un nouveau médium, souvent hautement industriel. Au début, une grande partie de l'impression 3D à la mode impliquait des appliques flashy ou des pièces plus petites et plus volumineuses accentuant la haute couture produite via la technologie conventionnelle. Alors que l'impression avec des textiles, des polymères, du métal, etc. a continué d'évoluer, avec la robotique, les créations de mode sont devenues beaucoup plus fluides et esthétiques pour les consommateurs. Pour de nombreuses pièces hautement personnalisées, la couture peut même ne pas être nécessaire du tout.
Célèbre architecte de mode high-tech, Anouk Wipprecht. Source de la photo: Anouk Wipprecht
«J'aime parler de cela comme d'une 'robe high-tech qui se construit comme un kit IKEA. C'était très amusant d'assembler la robe de cette façon, en utilisant de minuscules vis M2 », a déclaré le créateur.
Le système corporel unique de Wipprecht a récemment été exposé au festival ARS Electronica, « un voyage mondial cartographiant le monde '', qui s'est tenu du 9 au 13 septembre lors d'un événement virtuel du campus JKU à Linz, en Autriche, dont 120 autres lieux du monde entier.
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